Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La surconsommation, le fruit de notre tentation
27 février 2023

La surconsommation, une réalité à ne plus nier

 

black-friday-consommation-capitalisme-marche

Pour pouvoir s'intéresser et s'interroger sur la surconsommation il faut d'abord comprendre quelques aspects de la consommation, acte devenu banal de nos jours et qui fait partie de notre quotidien. 

La consommation désigne le fait de consommer/utiliser des biens et services. L’être humain, éprouvant un plaisir naturel à acheter, se repli vers la consommation afin de satisfaire ses besoins et ses désirs. Celle-ci dépend donc de ce que ressent le consommateur. Le désir et le besoin sont deux aspects bien distincts, le désir est relatif à un manque qui ne saurait être totalement comblé et, à l'inverse, le besoin disparaît une fois qu'il est satisfait. Cependant le fait de consommer apporte au consommateur un plaisir la plus part du temps éphémère. La satisfaction étant donc de courte durée, l'individu se verra rapidement désireux d'un nouveau bien et comblera ce manque en allant de nouveau consommer. On entre donc dans une sorte de cercle vicieux. On peut aussi parler d'utilité marginale car plus l'individu consomme moins il sera satisfait et plus il consommera pour combler le manque. 

Le plaisir que procure l’achat est très fortement ancré en chacun de nous, et malgré la rationalité dont nous sommes dotés et qui devrait nous inciter à n’acheter que ce dont on a réellement besoin, nous dépensons souvent exagérément, voire contre nos propres intérêts, et dans certains cas jusqu’aux problèmes financiers.

La surconsommation est donc un acte qui consiste à acheter des biens de manière excessive, dans un volume supérieur à la normale et à nos besoins. On peut aussi parler de consommation de masse. En France, c'est à partir des années 1950 qu'émerge la consommation de masse où l'on voit les revenus et le niveau de vie de la population augmenter. 

Au premier rang des variables qui accentuent la surconsommation, on compte le marketing qui n’a d’autre but que d’inciter les individus à acheter plus, et ainsi d’augmenter les ventes pour accroître les parts de marché et les profits des entreprises. Ainsi, les promotions, la publicité, la facilité d'obtention des articles avec le e-commerce représentent des stimuli efficaces pour que se concrétise plus facilement l'aptitude à acheter, notamment dans le cas des achats impulsifs.

De sorte à amplifier encore plus nos fréquences d’achat, les constructeurs d’appareils électroniques ont développé un nouveau concept : L’obsolescence programmée. Elle peut être présentée de deux manières différentes. La première, étant la moins pire, consiste à ne volontairement pas intégrer des nouvelles options disponibles dans la première version d’un appareil pour les intégrer à la version suivante qui sortira quand tout le monde aura acheté la première version. Cette méthode est beaucoup utilisée dans l’industrie de la téléphonie mobile. La deuxième méthode est un peu plus poussée, elle consiste à programmer la fin de vie de l’un des composants électroniques d'un appareil rendant ainsi obligatoire la réparation du produit. Cependant les coûts de réparation sont la plus part du temps élevés ce qui pousse le consommateur à acheter un nouveau produit pour remplacer l'ancien. 

La surconsommation est l'un des facteurs responsables du gaspillage, de la surexploitation des ressources naturelles et de la pollution terrestre. Elle est fortement présente dans les domaines de l'industrie alimentaire, de l'industrie de la mode, de l'énergie et du numérique.

En effet, ces domaines nécessitent l'exploitation des ressources naturelles et cela ne cesse de croître. Selon les Nations Unies, l’extraction des ressources a plus que triplé depuis 1970, avec notamment une augmentation de 45 % de la consommation de combustibles fossiles. L’extraction et la transformation des matériaux, des combustibles et des aliments contribuent à la moitié des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde et à plus de 90 % de la perte de biodiversité et du stress hydrique. 

Pour ce qui est du secteur alimentaire, un tiers de toute la nourriture produite est perdue, gaspillée ou gâchée. Cela représente un énorme gaspillage des ressources utilisées dans la production, telles que la terre, l’eau, l’énergie et d’autres intrants, ainsi que des émissions inutiles de gaz à effet de serre.

Pour le secteur de la mode, 85 % des textiles finissent dans des décharges ou sont incinérés, bien que la plupart de ces matériaux puissent être réutilisés. Chaque seconde c'est l’équivalent d’un camion poubelle rempli de textiles qui est mis en décharge ou brûlé et chaque années c'est 93 milliards de mètres cubes d’eau qui sont utilisés par l’industrie de la mode.

Pour ce qui est des déchets dû à cette surconsommation et cette surproduction il y a, chaque année,  11,2 milliards de tonnes la quantité de déchets solides collectés dans le monde provenant du secteur alimentaire comme celui de l'électroménager et autres.

La surconsommation et donc bien présente dans notre société et a des impacts très négatifs pour nore santé et celle de la Terre. C'est une réalité à ne plus nier et dont il faut impérativement prendre conscience afin de pouvoir changer le cour des choses. 

 Sources des chiffres et des statistiques : Faits et chiffres, Nations Unies 

Publicité
Publicité
Commentaires
La surconsommation, le fruit de notre tentation
  • Ce blog regroupe différents articles tournant autour de la surconsommation permettant d'approfondi et d'expliqué le sujet. Des solutions pour changer notre manière de consommer et pour lutter contre cette surconsommation seront proposées.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité