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La surconsommation, le fruit de notre tentation

26 mars 2023

BIBLIOGRAPHIE

Article 1 : EDITO

Artcle 2 : Histoire sans fin, la ressourcerie de Venelle

Article 3 : La surconsommation, une réalité à ne plus nier

Nations Unies.- Site des Nations Unies [En ligne].- Disponile sur "https://www.un.org/fr/actnow/facts-and-figures"

Article 4 : Les secteurs majoritaires à notre surconsommation et leurs impacts

Eugenie Dumas et Marianne Pasquier.- En France, le gaspillage alimentaire en chiffres [En ligne].- Publié le 07 juin 2018 [mis à jour le 09 juin 2018].- Disponible sur "https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/06/07/le-gaspillage-alimentaire-en-france-en-chiffres_5311079_4355770.html"(page consulté le 8 Mars 2023)

Oxfam  Magasins du Monde [En ligne].- Publié le 10 mai 2019.- Disponible sur "https://www.ritimo.org/Le-textile-socialement-responsable-quoi-de-neuf" (page consultée le 08 mars 2023)

Article 5 : La réalité sur notre alimentation 

National Géographique .- La viande de boeuf, première cause de la déforestation.-19 Août 2021.- vidéo,2min29.

Maxime Lelong.- À partir d'aujourd'hui, l'humanité vit à crédit [En ligne].- publié le 29 Juillet 2021 [Mis à jour le 28 Juillet 2022].- Disponible sur "https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2021/07/a-partir-daujourdhui-lhumanite-vit-a-credit" (page consultée le 12/03/2023)

National Geographique.- Des cartes révèlent les conséquences de la consommation mondiale sur la faune (photo).- publié le 10 Mars 2022.- Disponible sur "https://www.nationalgeographic.fr/photography/2017/07/des-cartes-revelent-les-consequences-de-la-consommation-mondiale-sur-la-faune?image=01_global_routes_map"(page consultée le 12/03/2023)

Kieran Mulvaney.- Laits végétaux : une alternative plus écoresponsable au lait d'origine animale ? [En ligne].- publié le 15 Décembre 2022.- Disponible sur "https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2022/12/laits-vegetaux-une-alternative-plus-ecoresponsable-au-lait-dorigine-animale"(page consultée le 12/03/2023)

Elizabeth Royte.-Un tiers des aliments produits est perdu ou gaspillé [En ligne].- Disponible sur " https://www.nationalgeographic.fr/environnement/un-tiers-des-aliments-produits-est-perdu-ou-gaspille"(page consultée le 12/03/2023)
Marie Dias-Alves.- Ce qu'il faut savoir sur l'huile de palme [En ligne].- Publié le 3 Janvier 2021 [Mis à jour le 5 Janvier 2021].- Disponible sur "https://www.nationalgeographic.fr/environnement/ce-quil-faut-savoir-sur-lhuile-de-palme" (page consultée le 12/03/2023)

Reporterre.- L’État refuse d’interdire le chalutage de fond… dans les aires marines protégées [En ligne].- Publié le 10 mars 2023 [Mis à jour le 10 mars 2023].- Disponible sur "https://reporterre.net/Le-gouvernement-veut-continuer-a-autoriser-le-chalutage-de-fond-dans-les-aires-marines" (page consultée le 12/03/2023)

The Conversation.- Pêche : ce que la science nous dit de l’impact du chalutage sur les fonds marins [En ligne].- Publié le 15 décembre 2021.- Disponible sur "https://theconversation.com/peche-ce-que-la-science-nous-dit-de-limpact-du-chalutage-sur-les-fonds-marins-172325" (page consultée le 12/03/2023)

Sarah Gibbens.- L'océan peut-il nourrir la planète ? [En ligne].- Disponible sur "https://www.nationalgeographic.fr/environment/locean-peut-il-nourrir-la-planete" (page consultée le 12/03/2023)

All4trees.- L’AGRICULTURE COMMERCIALE EST LA PREMIÈRE CAUSE DE DÉFORESTATION DANS LE MONDE [En ligne].- Disponible sur "https://all4trees.org/dossiers/deforestation/causes/agriculture-commerciale/"(page consultée le 12/03/2023)

 

Article 6 : La face cachée de la mode 

ADEME, Qu'est-ce qu'on fait ? - La Mode sans dessus-dessous [En ligne].- 2018/06.- Disponible sur "https://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-mode-qqf/" (page consultée le 19/03/2023).

Franceinfo. - Au Ghana, poubelle de l'Occident, les déchets textiles forment une montagne, et une marée d'habits pollue les côtes [En ligne].- 06/10/2022 16:41 [Mis à jour le 06/10/2022 16:41].- Disponible sur "https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/environnement-africain/video-au-ghana-poubelle-de-l-occident-les-dechets-textiles-forment-une-montagne-et-une-maree-d-habits-pollue-les-cotes_5397109.html"  (page consultée le 19/03/2023).

Oxfam.- L'impact de la mode : drame social, sanitaire et environnemental. [En ligne].-  24/09/2020.- Disponible sur "https://www.oxfamfrance.org/agir-oxfam/impact-de-la-mode-consequences-sociales-environnementales/" (page consultée le 19/03/2023).

Focus C8.-L'envers du décor de l'industrie de la mode.- 5 octobre 2016.- vidéo,46min43.

Tout compte fait.- Mode : la face cachée des petits prix .- 12 février 2018.-vidéo, 51min20.

 

Article 7 : L'obsolescence programmée l'ennemi du durable

Le Monde.- L’Union européenne impose un chargeur unique pour les smartphones et tablettes [En ligne].- Publié le 10 juin 2022 [mis à jour le 15 février 2023 à 12h35].- Disponble sur "https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/06/10/l-union-europeenne-impose-un-chargeur-unique-pour-les-smartphones-et-tablettes_6129661_3234.html" (page consultée le 21/03/2023) 

Anne Brunel-L’obsolescence programmée : moteur de l’hyperconsommation [En ligne].- publié le vendredi 16 décembre 2016.- Disponible sur "https://www.radiofrance.fr/franceinter/l-obsolescence-programmee-moteur-de-l-hyperconsommation-3507062"

 Arte.- Prêt à jeter.- 2010.- vidéo, 74min55.- Disponible sur "https://youtu.be/Y_fHAIfoqcQ

 

Article 8 : Les impacts sociaux de notre surconsommation 

Faustine Vincent.- Scandale sanitaire aux Antilles : qu'est-ce que le chlordécone ? [En ligne].- publié le 06 juin 2018 [mis à jour le 09 juin 2018 à 10h49].- Disponble sur "https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/06/scandale-sanitaire-aux-antilles-qu-est-ce-que-le-chlordecone_5310485_3244.html" (page consulté le 24/03/2023)

Santé Magasine.- Quels sont les dangers despesticides pour la santé ?  [En ligne].- [mise à jour le 24 octobre 2022].- Disponible sur "https://www.santemagazine.fr/sante/sante-environnementale/pesticides/pesticides-que-risque-t-on-quand-on-habite-pres-dun-champ-ou-de-vignes-171524(page consulté le 24/03/2023)

Fondation pour la nature et l'homme.- Pesticides : la santé des consommateurs en danger [En ligne].- Publié le 27 juin 2018 [mis à jour le 23 avril 2021].- Disponible sur "https://www.fnh.org/pesticides-la-sante-des-consommateurs-en-danger/" (page consulté le 24/03/2023)

 

Article 9 : Le géant du e-commerce : Amazon

Kathleen Panozzo.- Historique du e-commerce : Évolution de la vente en ligne en 6 dates [1960 - 2020] [En ligne].- Disponble sur  "https://www.wizishop.fr/blog/historique-ecommerce(page consultée le 25/03/2023) 

L'OBS.- Amazon, géant de la pollution qui s'ignore[En ligne].- Publié le 10 décembre 2020.- Disponible sur "https://www.nouvelobs.com/economie/20201210.OBS37312/amazon-geant-de-la-pollution-qui-s-ignore.html" (page consultée le 25/03/2023)
Reporterre.- Amazon grandit, l'environnement pâtit [En ligne].- Publié le 4 juillet 2019 à 09h18 [Mis à jour le 21 avril 2021 à 17h38].-Disponble sur "https://reporterre.net/Amazon-grandit-l-environnement-patit" (page consultée le 25/03/2023)
Article 10 : Vers une consommation alimentaire plus responsable 

Alan Van Brackel.- La loi met fin au gaspillage alimentaire dans les supermarchés de France [En ligne].-  Fait le 4 Février 2016.- Disponible sur "https://www.consoglobe.com/stop-gaspillage-alimentaire-france-cg"

National Geographique.-Un tiers des aliments produits est perdu ou gaspillé [En ligne].- Disponible sur "https://www.nationalgeographic.fr/environnement/un-tiers-des-aliments-produits-est-perdu-ou-gaspille"

 

Article 11 : La consommation responsable 

Youmatter.-Consommation responsable : définition et enjeux [En ligne].- [Mis à jour le 6 Mars 2023].- Disponible sur "https://youmatter.world/fr/definition/consommation-responsable-definition-enjeux/#:~:text=La%20consommation%20responsable%20est%20un,aussi%20positive%20pour%20la%20soci%C3%A9t%C3%A9." (page cnsulté le 26/03/2023)

 

Article 12 : Favoriser la seconde main pour des achats plus responsables

Mathieu Quesada.- Mode éthque : les alternatives à la fast fashion [En ligne].- Publié le 12 Mai 2022.- Disponible sur " https://www.greenweez.com/magazine/mode-ethique-les-alternatives-a-la-fast-fashion-36042/" (Page consultée le 26/03/2023)

Mathieu Quesada.- Ce que la mode responsable oublie de dire [En ligne].- Publié le 12 Août 2021.- Disponible sur "https://havingfun.fr/ce-que-la-mode-responsable-oublie-de-dire/" (Page consultée le 26/03/2023)

L'info Durable.- Quatre alternatives à la fast fashion [En ligne].- Publié le 16/05/2020 [Mis à jour le 17/07/2020].- Disponible sur "https://www.linfodurable.fr/conso/quatre-alternatives-la-fast-fashion-17928" (page consultée le 26/03/2023)

 

Article 13 : Vers une transition écologique 

Colibris.- Site de l'association Le Colibris [En ligne].- Disponible sur "https://www.colibris-lemouvement.org/" (Page consultée le 26/03/2023)

Comme avant.- Site de l'enseigne Comme Avant [En ligne].- Disponible sur "https://www.comme-avant.bio/" (page consultée le 26/03/2023)

 

Article 14 : MENTION LEGALES

Article 15 : BIBLIOGRAPHIE 

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26 mars 2023

MENTIONS LEGALES

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Présentation

Le blog http://surconsom.canalblog.com/ est un blog créé dans le cadre du Module Expression, communication, documentation du Lycée Agricole d'Aix-Valabre

Éditeur

Responsable de la rédaction du blog : DURA Maëlly

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Propriété intellectuelle Synthèse de documents et sources d'information utilisée sont publiées dans la Bibliographie

26 mars 2023

Vers une transition écologique

 

La prise de conscience collective liée à la crise écologique, à la surconsommation et à la gestion des déchets amène les consommateurs à se remettre en question et à vouloir changer leurs habitudes. La dynamique d'aujourd'hui tend vers un objectif zéro déchets, ce qui amène à faire plus attention à ce que l'on consomme et de quelle manière.

 

            En effet, nombreux sont ceux qui réalisent l'impact de l'Homme sur la planète et qui essayent de faire bouger les choses à leur échelle. Ceci peut être illustré par la Légende du Colibri, légende amérindienne racontée par Pierre Rhabi, l'un des pionniers de l'agriculture écologique en France : « Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part.» ».

 

            Cette prise de conscience s'illustre par la naissance de marques engagées pour l'environnement, qui proposent des produits simples et durables dans une dynamique de transition écologique.

            Pour en citer une, l'enseigne « Comme Avant » est une entreprise familiale basée à Marseille, spécialisée dans les produits de beauté et cosmétiques. Elle utilise des emballages en cartons et de l'encre écologique, et crée des produits durables, faits mains, avec des matières naturelles, brutes, biologiques et biodégradables. Elle propose pour la plupart des cosmétiques solides, qui durent généralement deux fois plus longtemps qu'un cosmétique liquide et qui réduit considérablement l'utilisation de plastique. On peut trouver dans ces entreprises engagées pour la transition écologique des savons, déodorants, shampoings, après-shampoings solides, on y trouve également du parfum solide, du dentifrice en poudre, etc... Ces nouveaux produits sont en essor et il devient de plus en plus facile d'en trouver grâce à une demande en hausse. 

 

            Pour mieux consommer et aller vers cette dynamique zéro déchets, nombreuses sont les enseignes de produits vrac et écologiques qui ont ouvert leur portes. En allant dans ces boutiques, le consommateur à conscience de faire sa part dans la transition écologique. L'achat de produits en vrac permet de limiter le gaspillage car le consommateur achète la quantité dont il a besoin. De plus, il peut venir avec ses propres contenants en verre ou son panier ou « totebag » (sac en toile) afin de limiter la création de déchets. On trouve dans les magasins de vrac des produits divers et souvent locaux : fruits secs, biscuits, café, féculents, graines et céréales, farine, huile d'olive, condiments, thé ou infusion, lessive, produits d'entretien, de beauté etc...

            Également, on peut y trouver facilement de nombreux produits durables. Ces produits, pour la plupart réutilisables, changent l'habitude que nous avons de consommer des produits à usage unique destinés à être jetés. Par exemple : des brosses à dents en bambou ou à tête interchangeable, des cotons tiges réutilisables, des « sacs à vrac » qui sont des filets en coton pour remplacer les sacs plastiques au marché, des éponges lavables, des opercules à base de cire d'abeille en remplacement du papier cellophane ou papier aluminium, les cotons démaquillants lavables, des produits menstruels comme les serviettes hygiéniques réutilisables, les culottes menstruelles, les cups, ect...

 

            Pour continuer dans la même dynamique, de consommer mieux, plus durablement et dans le respect de l'environnement, il est aussi possible d'aller un peu plus loin.

            Certaines personnes ayant la possibilité, la force physique et les moyens, peuvent créer leur potager pour produire leur propre garde-manger. Faire pousser ses fruits et légumes apporte une réelle satisfaction intérieure et gustative, d'autant plus que passer du temps au jardin favorise le bien-être. Le consommateur est alors certain de ce qu'il consomme, de la provenance et de la manière dont sont produits les aliments. Il existe de nombreuses ressources remplies de connaissances ou de conseils pour créer son propre jardin potager, qui permet de rendre cette activité accessible au plus grand nombre, sans forcément avoir un grand savoir-faire dans ce domaine. Avoir son propre poulailler permet aussi de pouvoir manger des œufs de très bonne qualité et qui n'ont rien à voir avec les œufs des grandes surfaces, dans le respect de l'animal. Produire ses propres aliments permet donc de se reconnecter à la vie, d'ouvrir les yeux sur la qualité et la provenance des aliments qu'on consomme.

            De plus, on trouve aussi de nombreuses ressources concernant la confection de ses propres produits cosmétique. Cela peut passer par l'apprentissage de la reconnaissance et de l'utilisation des plantes médicinales pour créer des recettes ou lotions de beauté 100% naturelles, locales et fait maison. Si l'envie d'apprendre est au rendez-vous, créer pour soi-même des cosmétiques, des savons, des lotions médicinales, etc... est entièrement faisable, et tout comme pour le potager, permet d'avoir un impact plus faible sur la planète par l'utilisation de produits naturels de manière raisonnée et écologique.

 

            Il existe de nombreux autres exemples de transition écologique pour mieux consommer, plus durablement. En effet, certaines personnes décident de fabriquer leur propre pain au levain naturel, d'autres décident de créer leur maison écologique en terre, se mettent à confectionner leurs propres vêtements, etc... Cette dynamique tend à retrouver des méthodes artisanales d'antan : créer soi-même de plus en plus pour se détacher de cette société de consommation encore très présente de nos jours.

 

Sources : Colibris.- Site de l'association Le Colibris [En ligne].- Disponible sur "https://www.colibris-lemouvement.org/" (Page consultée le 26/03/2023)

Comme avant.- Site de l'enseigne Comme Avant [En ligne].- Disponible sur "https://www.comme-avant.bio/" (page consultée le 26/03/2023)

26 mars 2023

Favoriser la seconde main pour des achats plus responsables

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La surconsommation est un désastre écologique et est malheureusement trop présente dans notre société. Il est donc très important pour chacun de nous de faire des efforts et de changer notre mode de consommation afin de diminuer notre impact écologique.

Cet article va se concentrer principalement sur la consommation de biens secondaires tels que les habits, le numérique etc… Ces achats sont le plus souvent issus d’achats compulsifs et dictés par les techniques de marketing des marques (pubs, offres spéciales…) dont la plupart sont utilisées que quelques fois avant d’être jetés.  Pour avoir une démarche plus responsable, il intéressant, avant de se diriger vers les magasins, de passer en revue nos biens déjà acquis. Cela permettrait de redécouvrir des objets oubliés dont on va reprendre usage ou dont on sait que l’on ne va pas s’en resservir. Dans ce cas-là le mieux est de les remettre en vente sur des sites faits exprès tel que Leboncoin ou Vinted, de les faires recycler ou de les donner à des associations comme Emmaüs, remise en jeux etc…  Ça nous permettrait aussi de trouver des objets  pouvant être réparés et/ou remodelés pour pouvoir les réutiliser. On appelle ce concept  « l’Upcycling » ou « surcyclage » en français. Il consiste à améliorer un objet/vêtement lorsqu’il ne nous convient plus et que l’on en a la possibilité. Ce serait par exemple transformer un jean en short ou changer la couleur d’un meuble qu’on trouvait démodé, voir même pour les vêtements en créer de nouveaux à partir d’anciens bouts de tissus. 

En magasin, le consommateur peut être facilement incité à acheter avec la présence d’offres spéciales, de promotions etc... Dans ces cas-là il est très important de penser sur le long terme en se posant les bonnes questions avant d’acheter un produit : « Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? », «  Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un de mon entourage qui pourrait me dépanner ? », « Est-ce qu’il n’existe pas une autre marque plus responsable et plus éthique qui propose le même genre de produit ? ». Ces questions permettent de faire un tri dans ce qui est réellement utile ou non et évitent les achats compulsifs. Pour se sentir moins tenter d’acheter, que ce soit chez nous ou en magasin avec les publicités, les placements de produits sur les réseaux sociaux, la solution serait de se désabonner  des newsletters envoyées par mail par les marques, de se désabonner des marques pas responsables sur les réseaux sociaux notamment celles pratiquant la fast fashion pour le domaine de la mode.  Ce sont des solutions pouvant paraître bêtes mais aidant beaucoup contre cette incitation à acheter.

Si après vérifications dans le placard vous n’avez pas trouvé d’anciens vêtements à réutiliser ou à réparer vous pouvez vous tourner vers la seconde main. De nombreuses structures dédiées à la seconde main existent comme les ressourceries, les friperies, les associations de récup, comme Emmaüs ou Envie, et aussi des plateformes en ligne qui permettent la vente directe de biens entre particulier, on a par exemple Leboncoin, Vinted et Ebay.  De plus, la seconde main permet d’obtenir des pièces de très bonne qualité malgré le fait qu’elles aient déjà été utilisées et cela à des prix relativement bas, en général 30% à 70% moins chers que du neuf.  Pour rappel, d’après l’Ademe, chaque année 100 milliards de vêtements sont vendus, ces habits ne sont bien sûr pas gardés indéfiniment et sont souvent mis en vente sur ce genre de site laissant donc une grande diversité de choix répondant à tous les goûts. La seconde main est aussi proposée par certaines enseignes comme Décathlon, et de plus en plus s’y mettent !

Pour finir, consommer mieux et très important pour notre santé et pour l’environnement mais s’il l’on veut vraiment lutter contre la surconsommation le plus important est de moins consommer. Sans une réelle réduction de la consommation, la consommation responsable ne peut pas vraiment aider l’environnement.

 

Sources : Mathieu Quesada.- Mode éthque : les alternatives à la fast fashion [En ligne].- Publié le 12 Mai 2022.- Disponible sur " https://www.greenweez.com/magazine/mode-ethique-les-alternatives-a-la-fast-fashion-36042/" (Page consultée le 26/03/2023)

Mathieu Quesada.- Ce que la mode responsable oublie de dire [En ligne].- Publié le 12 Août 2021.- Disponible sur "https://havingfun.fr/ce-que-la-mode-responsable-oublie-de-dire/" (Page consultée le 26/03/2023)

L'info Durable.- Quatre alternatives à la fast fashion [En ligne].- Publié le 16/05/2020 [Mis à jour le 17/07/2020].- Disponible sur "https://www.linfodurable.fr/conso/quatre-alternatives-la-fast-fashion-17928" (page consultée le 26/03/2023)

26 mars 2023

La consommation responsable

 

La société de consommation que nous connaissons depuis plus de 50 ans a des impacts sur le climat, les ressources naturelles et les écosystèmes. Dans un contexte de tensions grandissantes sur les matières premières, sur les ressources en eau et en énergie, il est important d’adopter un comportement et une consommation plus respectueuse, c’est un enjeu majeur de ces prochaines années.  

On peut parler premièrement de la consommation durable, c’est un concept un peu moins large que la consommation responsable qui renvoi surtout à la notion de durabilité. La durabilité tend plus vers une dimension environnementale qui consisterait à acheter des produits plus écologiques, à moins gaspiller et à mieux jeter nos produits en les recyclant par exemple.  La consommation responsable, elle, va plus loin dans ses critères en prenant en compte, en plus de l’impact écologique de la consommation, l’impact social, sanitaire, éthique et économique. Par exemple, une personne ayant une consommation responsable sera prête à payer plus cher un bien qui a été fabriqué localement par des petits producteurs avec des matériaux de bonne qualité, et qui va donc durer plus longtemps. C'est un investissement qui est réflechi pour durer dans le temps, limiter son impact et réduire la notion de société de consommation, qui est de consommer toujours plus, à moindre coût, de manière spontanée. 

Cette consommation peut prendre plusieurs formes, elle dépend des critères choisis par les consommateurs et de leur sensibilité. Certains mettront l’accent sur le côté écologique de leur consommation en choisissant des produits de saisons, biologiques et avec un faible impact sur l'environnement. D’autres se concentreront sur l’impact de leur consommation sur l’économie en choisissant des circuits cours ou du made in France. D’autres pourront choisir leurs produits en fonctions de leur impact sur la santé ou de leur impact social. Les démarches mises en place seront donc très différentes selon les individus. 

On constate que globalement la consommation responsable est en plein essor. De plus en plus de personnes se sentent concernées par cette problématique et se mettent donc à adopter ce nouveau mode de consommation afin de changer leur impact environnemental et social.

Cependant, il existe un hic que l’on peut rencontrer avec la consommation responsable, c’est le fait que les prix restent relativement élevés comparé à ceux des produits industriels. Si nous prenons exemple sur la mode, encore beaucoup de personnes achètent des vêtements ou accessoires issus de la fast fashion qui propose de nombreux produits à des prix très bas. Si l’on veut se tourner vers une mode plus respectueuse et de l’environnement et des normes éthiques (conditions de travails etc…) les prix deviennent rapidement très élevés. Ce n’est donc pas un mode de vie accessible à tous et malgré l’envie de changer de certains ils se verront bloqués par l’aspect budgétaire. Donc si c’est dans votre pouvoir, il est important de changer notre consommation en  achetant mieux afin de s’assurer d’un avenir meilleur.

 

Source : Youmatter.-Consommation responsable : définition et enjeux [En ligne].- [Mis à jour le 6 Mars 2023].- Disponible sur "https://youmatter.world/fr/definition/consommation-responsable-definition-enjeux/#:~:text=La%20consommation%20responsable%20est%20un,aussi%20positive%20pour%20la%20soci%C3%A9t%C3%A9." (page cnsulté le 26/03/2023)

 

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25 mars 2023

Vers une consommation alimentaire plus responsable.

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Comme nous le savons, la surconsommation alimentaire entraîne des problèmes de santé lié aux excès, à la « malbouffe » ou à la consommation de produits néfastes. Également, l'utilisation de pesticides ou bien le gaspillage alimentaire sont des énormes problèmes environnementaux et sociaux à l'échelle mondiale, créant de grosses inégalités.

Il est donc primordial de nous remettre en question sur notre manière de consommer. Il existe de nombreuses solutions pour manger mieux, plus sainement et en ayant un impact moindre sur le monde et l'environnement, à notre échelle.

 

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, de nombreuses enseignes proposent des tarifs préférentiels sur certains produits ayant des dates de consommation limites, ou bien par exemple, la confection de paniers de fruits et légumes jugés « invendables » à cause de leur apparence (déformations, tâches, calibre...). Cela permet d’éveiller la conscience des consommateurs en les incitant à acheter un produit à moindre coût dans le but de limiter le gaspillage alimentaire ainsi que de réduire son impact sur l'environnement. Pour la réduction du gaspillage et des inégalités en France, une loi a été votée en 2016 empêchant les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation. Elle les oblige à distribuer les invendus alimentaires à des associations ou autre. Grâce à cela, plus de 10 millions de repas ont été donnés aux plus démunis.

Il existe des entreprises en collaboration avec les grandes surfaces, restaurants ou petits commerces qui cherchent à réduire leur gaspillage (par exemple « Too Good To Go » ou « Phenix ») qui proposent un service en ligne d 'achat de « paniers surprises » à faible coût, avec des produits alimentaires diverses invendus ou en date limite de consommation.

De plus, de nombreux livres ou sites internet proposent des recettes Anti-gaspi ou Zéro déchets afin de réduire le gaspillage alimentaire des ménages. Réutiliser les fanes de carottes, les bananes trop mures, le pain rassis, etc... Dans la même dynamique, de nombreuses entreprises Zéro déchets ont ouvert leurs portes récemment. Ils proposent des produits en vrac, ce qui permet d'acheter uniquement la quantité dont nous avons besoin, sans emballage plastique ou autre. Ces entreprises proposent généralement de nombreux produits créés à base de matériaux recyclés ou bien des produits respectueux de l'environnement, comme par exemple des opercules créés à base de cire d'abeille pour remplacer le film cellophane ou aluminium.

 

La surconsommation de viande pose également de gros problèmes sociaux, environnementaux et provoquent de fortes inégalités. Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, si nous utilisions la nourriture qui sert actuellement à nourrir le bétail, il y aurait suffisamment de céréales pour nourrir trois milliards de personnes dans le monde. Cela permettrait de réduire considérablement les problèmes de famine dans les pays sous-développés afin de réduire les inégalités sociales.

Il est nécessaire de faire changer les habitudes de consommation afin que la population mondiale réduise sa consommation de viande. Pour cela, il existe différents régimes alimentaires comme par exemple le régime végétarien (qui consiste à ne plus manger de viande ni de poisson) ou le régime végan (qui consiste à ne consommer aucun produits issus de l'animal). De plus en plus d'entreprises (HappyVore, Papondu, etc...) créent des produits végan pour substituer à la viande ou les produits issus d'animaux : les steaks végétaux, le tofu, les lardons végétaux, les œufs végan à base de soja, ect... Cela permet de modifier son régime en limitant sa consommation de viande sans pour autant changer complètement ses habitudes alimentaires.

Ce type de régime ne convient pas à tout le monde, et il est parfois dur pour certaines personnes de faire ce genre de concessions. Nous pouvons continuer de consommer de la viande mais à plus faible fréquence et de façon raisonnée : manger moins mais mieux. Il est important d'acheter de la viande locale et de bonne qualité. Il existe des labels et certifications comme « AB », « CCP », « AOC », « Label Rouge », qui permettent de garantir une traçabilité de la viande, du respect animal, de la non-utilisation d'hormones ou antibiotiques, animaux élevés en plein air, de la production biologique, etc...

 

Source : Alan Van Brackel.- La loi met fin au gaspillage alimentaire dans les supermarchés de France [En ligne].-  Fait le 4 Février 2016.- Disponible sur "https://www.consoglobe.com/stop-gaspillage-alimentaire-france-cg"

National Geographique.-Un tiers des aliments produits est perdu ou gaspillé [En ligne].- Disponible sur "https://www.nationalgeographic.fr/environnement/un-tiers-des-aliments-produits-est-perdu-ou-gaspille"

 

25 mars 2023

Le géant du e-commerce : Amazon

 

Le commerce en ligne, plus connu sous le nom du e-commerce, est le fait d’acheter ou de vendre des biens et des services sur internet. Il a était inventé par Michael Aldrich en 1979 et ne cesse de croître depuis. En France en 2022 le chiffre d’affaire généré par le e-commerce a été de 146.9 milliards d’euros tous secteurs confondus, c’est une hausse de 13.8% par rapport à 2021.

Cette popularité s’explique par la facilité d’acheter avec un paiement rapide et une livraison à domicile. De nombreuses techniques ont été inventée pour inciter le consommateur à acheter, on a tout d’abord les publicités personnalisés pour chaque individu qui se basent sur les ses récentes recherches, sur ses recherches habituelles et toutes autres données qui ont pu être collectées par les « cookies ». Ces publicités sont majoritairement présentes sur les sites internet et les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram. C’est pubs ciblés ont pour de pousser à l’achat les individus. L’incitation à acheter peut aussi passer par la facilité à acheter et à se procurer les biens, pour cela des plateformes de paiements comme PayPal ont été créées, des moyens de paiements en plusieurs fois et des paiements  différés sont maintenant possibles effaçant toute contraintes de budget.  Des entreprises comme Amazon ont lancé un service Prime payant permettant aux acheteurs de recevoir leurs articles chez eux plus rapidement (souvent en 24h) et sans frais de livraison.

Pour la suite de cet article, nous allons centrer notre attention sur la plateforme numéro un du commerce en ligne : Amazon.

Amazon est une entreprise de commerce en ligne américaine basée à Seattle. Elle a était créée en 1994 par Jeff Bezos. Au début son activité concernait seulement la vente à distance de livres mais elle s’est ensuite diversifiée dans la vente de produits culturels puis marchands. Amazon est l’un des deux A de l’anagramme GAFAM, désignant également les autres géants du numérique Google, Apple, Facebook et Microsoft. Les caractéristiques prisées de cette structure par les consommateurs sont la mise à disposition de millions de produits diverses et variés et la rapidité de traitement et de livraison des commandes.  Cependant, Amazon est le symbole d’un modèle qui pousse à la surconsommation et alimente une société du tout jetable.

En effet, en France chez Amazon, 3.2 millions de produits neufs auraient été détruits en 2018. Cette destruction serait due à la politique de stockage qui se résume pour les vendeurs à une alternative : soit récupérer la marchandise invendue soit la détruire. Cependant, les coûts de rapatriement de la marchandise sont élevés et le coût de stockage chez Amazon augmente avec le temps laissant donc comme solution la moins cher pour les vendeurs la destruction des produits.

Amazon a un très gros impact écologique, en 2017 Amazon est citée par GreenPeace  parmi les grandes entreprises les moins respectueuses de l’environnement. Elle lui reproche de ne faire aucun effort pour réduire son impact environnemental et de ne dévoiler aucune statistique sur le recyclage de ses produits ou sur sa part d’énergie renouvelable. Pour avoir des nombres, en 2018, on estime que les serveurs d’Amazon  auraient émis autant de gaz à effet de serre que le Portugal, c’est-à-dire 55.8 millions de tonnes de CO2, et en 2019 juste son service de vente en ligne  aurait émis  18.87 millions de tonne de CO2. Ce géant Américain transporte et livre 10 milliards d’objets dans le monde chaque année  et attire 5 millions d’internautes sur son site internet chaque jour  ce qui consomme des quantités énormes d’énergie pour son activité Cloud  dont très peu sont renouvelables.  De ces faits GreenPeace  a attribué la note de « F » à Amazon pour son impact sur l’environnement.

Cette technique de vente qu’est le e-commerce pousse, par différents moyens,  à la consommation de masse et favorise les achats compulsifs entraînant donc le phénomène de surconsommation. 

 

Source : Kathleen Panozzo.- Historique du e-commerce : Évolution de la vente en ligne en 6 dates [1960 - 2020] [En ligne].- Disponble sur  "https://www.wizishop.fr/blog/historique-ecommerce(page consultée le 25/03/2023) 

L'OBS.- Amazon, géant de la pollution qui s'ignore[En ligne].- Publié le 10 décembre 2020.- Disponible sur "https://www.nouvelobs.com/economie/20201210.OBS37312/amazon-geant-de-la-pollution-qui-s-ignore.html" (page consultée le 25/03/2023)
Reporterre.- Amazon grandit, l'environnement pâtit [En ligne].- Publié le 4 juillet 2019 à 09h18 [Mis à jour le 21 avril 2021 à 17h38].-Disponble sur "https://reporterre.net/Amazon-grandit-l-environnement-patit" (page consultée le 25/03/2023)
25 mars 2023

Les impacts sociaux de notre surconsommation

 

Au-delà des nombreux impacts sur l’environnement, la surconsommation impacte aussi directement ou indirectement la population.

Tout d’abord, elle impacte majoritairement la santé en provoquant des maladies diverses. En effet, elle est souvent source d’obésité due à un excès de malbouffe et de consommation d’aliments transformés. De nos jours les aliments sont de plus en plus transformés, trop gras, trop sucrés, trop salés et avec de plus en plus d’additifs. La consommation de produits sains dont les fruits et légumes est en baisse et celle de la malbouffe en hausse favorisant donc les risques de cancers, d’obésité, de diabète ou encore d’hypertension.  

De plus, la surproduction entraine une consommation excessive de pesticides, que ce soit pour produire des fruits et légumes, ou bien du coton pour des vêtements. Les pesticides utilisés ont de graves impacts sur la santé  et peuvent rentrer dans notre corps de différentes manières : par voie orale, par voie respiratoire et par voie cutanée.  

Pour les consommateurs, les pesticides ingérés  seraient responsables du cancer du sein, de la prostate, des testicules, des malformations des organes sexuels, de l’endométriose et même des malformations des organes sexuels chez les jeunes garçons. Ils peuvent être aussi responsable d’une carence d’anticorps ce qui impacterait les réponses du système immunitaire face aux bactéries, virus, parasites et tumeurs. 

L’exposition aux pesticides se fait directement dès le processus de production agricole, mais aussi indirectement par l’air et l’alimentation. Dans certains pays en développement, l’eau issue de l’agriculture n’est pas correctement traitée et est très néfaste pour les habitants qui la consomment. Pour les producteurs et les personnes vivants à proximité des exploitations agricoles, une longue exposition aux pesticides peut entraîner des réactions allergiques, des vomissements, de la gêne respiratoire, des irritations et de la toux. Ça peut aussi aller jusqu’à atteindre les organes tels que le foie, les reins, le système nerveux, ainsi que de provoquer des malformations chez les nouveaux-nés.  

C’est en Outre-mer, et plus spécialement aux Antilles, que la population est fortement exposée aux risques liés aux pesticides.  Le chlordécone, pesticide très toxique, a était utilisé pendant plus de vingt ans dans les bananeraies de Martinique et de Guadeloupe. Il était utilisé pour lutter contre un insecte qui détruisait les cultures, le charançon de la banane. Ce produit est un perturbateur endocrinien et  reconnu comme neurotoxique et reprotoxique, c’est-à-dire qu’il peut endommager la fertilité, et classé par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme cancérogène. Au début des années 2000 il a était découvert que le chlordécone avait contaminé les sols, les cours d’eau, le littoral marin, les poissons, le bétail, les volailles, les crustacés et même la population. D’après une étude de Santé publique France, 95% des Guadeloupéens et 92% des Martiniquais seraient contaminés.   

Pour finir, l’incitation à la surconsommation via la publicité est source de perte du sens critique du consommateur et d’une dépendance qui accroît le nombre d’achats compulsifs. Cela crée de l’endettement pour les ménages ainsi que du stress et de l’anxiété. La surproduction liée à la hausse des demandes incite les grandes entreprises à produire toujours plus, à des coûts de productions toujours plus bas pour augmenter leur profit. Cette situation entraîne des conditions de travail médiocres dans beaucoup de pays en développement, avec par exemple des salaires très bas ou des normes de sécurité entravées. Elle est donc le résultat de nombreuses  injustices sociales dans le monde.

 

Source :  Faustine Vincent.- Scandale sanitaire aux Antilles : qu'est-ce que le chlordécone ? [En ligne].- publié le 06 juin 2018 [mis à jour le 09 juin 2018 à 10h49].- Disponble sur "https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/06/scandale-sanitaire-aux-antilles-qu-est-ce-que-le-chlordecone_5310485_3244.html" (page consulté le 24/03/2023)

Santé Magasine.- Quels sont les dangers despesticides pour la santé ?  [En ligne].- [mise à jour le 24 octobre 2022].- Disponible sur "https://www.santemagazine.fr/sante/sante-environnementale/pesticides/pesticides-que-risque-t-on-quand-on-habite-pres-dun-champ-ou-de-vignes-171524(page consulté le 24/03/2023)

Fondation pour la nature et l'homme.- Pesticides : la santé des consommateurs en danger [En ligne].- Publié le 27 juin 2018 [mis à jour le 23 avril 2021].- Disponible sur "https://www.fnh.org/pesticides-la-sante-des-consommateurs-en-danger/" (page consulté le 24/03/2023)

22 mars 2023

L'obsolescence programmée l'ennemi du durable

 

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L’obsolescence programmée est un concept qui regroupe différentes techniques visant à diminuer la durée de vie d’un objet. Les industriels l’utilisent afin d’assurer la survie de leur entreprise et de garantir la progression constante de leur chiffre d’affaire car programmer la casse d’un article accélère et assure  son renouvellement.  Elle touche principalement les produits électroniques, électroménagers et informatiques.

D’après l’ADEME il existe deux types d’obsolescence programmée :

-          L’obsolescence fonctionnelle, le produit ne va plus répondre aux nouveaux usages attendus, cela peut être pour des raisons économiques, techniques ou règlementaires.

-          L’obsolescence d’évolution, le produit ne répond plus aux envies des consommateurs, ils vont donc se procurer les nouveaux modèles qui auront plus de fonctionnalités et de nouveaux designs.

On voit beaucoup l’obsolescence évolutive  dans le monde du numérique notamment avec les téléphones. Les marques comme Samsung et Apple l’ont bien comprise et ne cessent de créer de nouveaux modèles.

L’obsolescence programmée est aussi utilisée dans le domaine du textile, elle a était utilisée pour les bas-nylon, le nylon étant un textile très résistant et difficile à user. Ce nouveau bas est devenu célèbre très rapidement et les commerciaux ont commencé à voir le problème qu’engendrait sa résistance, les bas-nylons étant des produits durables n’avaient pas besoin d’être renouvelés. Cela engendrait donc une perte de profit pour les commerciaux. Pour contrer ce problèmes ils ont fait des modifications pour que le nylon soit moins résistant et ai une durée de vie moins longue.

Dans le secteur informatique on incite le  consommateur à racheter plutôt qu’à réparer. En effet, le plus souvent ce n’est qu’une pièce dans l’appareil qui est endommagée et qui fait cesser le bon fonctionnement de l’appareil. La première solution qui nous viendrait à l’esprit dans ce cas-là serai de faire réparer l’appareil, cependant  il est souvent nécessaire de changer toute une pièce qui contient le composant cassé plutôt que le composant lui-même. Pour garantir le bon fonctionnement de la nouvelle pièce  le consommateur va choisir d’en prendre une neuve ce qui rend le prix final relativement cher, atteignant souvent celui d’un appareil neuf. De ce fait les prix excessifs de réparation poussent à acheter du neuf.  De plus les marques comme Apple empêchent les utilisateurs de réparer eux-mêmes leur produit en enlevant toutes vis du téléphone ce qui  nécessite un matériel sophistiqué pour le faire soi-même.  

Résultat de cette obsolescence programmée : on jette et on gaspille des produits encore utilisables.  D’après l’organisation Les Amis de la Terre, chaque année, 40 millions de biens ne se pas réparés ce qui représente 100 000 tonnes de déchets.

Ce phénomène est un désastre écologique, ces appareils nécessitent  de nombreuses ressources naturelles pour leur fabrication le plus souvent non renouvelables. Il est donc important de privilégier le reconditionné plutôt que le neuf, de faire recycler nos vieux appareils et essayer au maximum de les réparer avant de s’en débarrasser.  En France de nombreux fabricants mettent en place des actions pour freiner les conséquences de cette surconsommation en fabricant des appareils démontables donc réparables,  en récupérant les appareils cassés pour les recycler et les remettre en vente etc… Le mardi 7 juin 2022 les députés Européens se sont mis d’accord sur une réglementation visant à obliger d’ici 2024 les ports USB-C pour tous les téléphones, tablettes, consoles et appareils photos,  pour les ordinateurs cette réglementation sera valable à partir de 2026. Chaque année les consommateurs européens dépensent  2.4 milliards d’euros seulement pour des chargeurs, cette réglementation permettrait donc de leur faire économiser 250 millions d’euros. Elle permettrait aussi de réduire de presque 1 000 tonnes les déchets de chargeurs non utilisés, étant pour l’instant d’environ 11 000 tonnes par an.

L’obsolescence participe donc beaucoup à la pollution de l’environnement en créant énormément de déchets et favorise l’exploitation des ressources naturelles. S’engager personnellement  à recycler nos appareils casser, à acheter reconditionné ou faire réparer les produits quand c’est possible aiderai à limiter les impacts de ce concept.

 

Source : Le Monde.- L’Union européenne impose un chargeur unique pour les smartphones et tablettes [En ligne].- Publié le 10 juin 2022 [mis à jour le 15 février 2023 à 12h35].- Disponble sur "https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/06/10/l-union-europeenne-impose-un-chargeur-unique-pour-les-smartphones-et-tablettes_6129661_3234.html" (page consultée le 21/03/2023) 

Anne Brunel-L’obsolescence programmée : moteur de l’hyperconsommation [En ligne].- publié le vendredi 16 décembre 2016.- Disponible sur "https://www.radiofrance.fr/franceinter/l-obsolescence-programmee-moteur-de-l-hyperconsommation-3507062"

 

Arte.- Prêt à jeter.- 2010.- vidéo, 74min55.- Disponible sur "https://youtu.be/Y_fHAIfoqcQ

 

 

20 mars 2023

La face cachée de la mode

 

La mode représente 6% de la consommation mondiale, c’est l’une des plus puissantes industries du monde et elle est en croissance constante.  C’est un concept qui touche tous les milieux et tous les domaines comme les vêtements, les accessoires, le maquillage, le parfum etc…

La mode née d’une recherche esthétique des grands créateurs et est alimentée par les personnes voulant affirmer leur rang social, leur groupe social, leur pouvoir d’achat et leur personnalité. C’est un moyen de s’exprimer et d’avoir confiance en soi. Ces nouvelles créations sont souvent imitées par des marques plus petites afin de gagner de l’argent et du succès.  Elle change constamment ce qui incite fortement à la surconsommation car les produits vont être renouvelés avant même d’être utilisés ou usés. La mode n’est qu’éphémère.  

 

Le problème ici est la « fast fashion », c’est une mode rapide, jetable et basée sur l’hyperconsommation. Des marques comme H&M, Zara, ou encore Bershka y participent. Cette mode répond à la demande des consommateurs qui cherche à avoir toujours plus à un coût pas trop élevé. Cependant, la qualité de ces vêtements est moindre, ils devront donc être remplacés peu de temps après leur achat ce qui  alimente donc la surconsommation. Ici la dimension économique l’emporte sur les aspects écologiques et sociaux.

 

En effet, d’après l’ADEME, les émissions générées par l’industrie textile sont équivalentes à 4 milliards de tonnes d’équivalent CO₂ par an. Ces quantités sont supérieures aux émissions des vols internationaux et du trafic maritimes réunies.  Il est aussi important de noter que le secteur du textile est le 3ème consommateur d’eau dans le monde après les cultures de blé et de riz.

Nos vêtements sont principalement composés de polyester, de coton, de la viscose, de lyocell et de laine. Pour produire les fibres synthétiques d’importantes quantités de ressources non renouvelables sont exploités. 70% de ses fibres proviennent du pétrole cependant le pétrole est une ressource fossile limitée.  En 2021,  60.5 millions de tonnes de polyester ont été produites. Ces matières sont composées de microfibres plastiques qui sont relâchées à chaque lavage. Chaque année c’est 240 000 tonnes de ces microparticules qui sont lâchées dans l’environnement, c’est l’équivalent de plus de 24 milliards de bouteilles plastiques.  

 

Le coton lui représente un quart  de la production mondiale de fibres, en 2021 c’est 24.7 millions de tonnes qui ont été produites. La production de coton a un très gros impact sur l’environnement  car  elle nécessite énormément de pesticides et d’engrais. Ces produits finissent par s’infiltrer dans les nappes phréatiques et les cours d’eau ce qui accélère la prolifération des algues au dépend de la vie aquatique.  L’industrie du coton est aussi une grande consommatrice d’eau, en effet, pour produire un tee-shirt en coton l’équivalent de 70 douches d’eau est utilisé, d’ici 2030 cette quantité pourrait doubler de volume. 

 

Des alternatives durables au coton et au polyester ont été créées, ce sont la viscose et lyocell, fibres artificielles issues de ressources naturelles comme la cellulose de soja, eucalyptus, bambou et hêtre.  Le problème est que leur transformation implique l’utilisation de produits chimiques très chimiques qui peuvent provoquer des maladies graves pour les populations aux alentours des usines.  En 2021, 6.1 millions de tonnes de viscose de lyocell ont été produites.

La dernière matière la plus utilisée et la laine, en 2021 1 million de tonne ont été produites. La laine est une matière animale qui provient le plus souvent du mouton mais elle peut aussi venir de  la chèvre, de l’alpaga. L’industrie du textile utilise aussi de la fourrure de lapin et de vison, de la soie des vers, et du cuir de veau, vache ou agneau. Les animaux utilisés pour cette industrie sont le plus souvent élevés dans des conditions déplorables et subissent de la maltraitance. La Chine est un des plus grands producteurs de cuire au monde et n’a aucune loi qui encadre le traitement des animaux dans les élevages. 

 

La phase de fabrication des habits est elle aussi très problématiques. Les marques de vêtements implantent leurs usines de production au Bengladesh et au Pakistan car il leur revient moins cher de payer le transport que de faire fabriquer les vêtements en Europe.  Au Bengladesh les salariés sont payés 0,32  cents US$/heure, c’est le salaire le plus bas du monde.  59% des productions sont exportés en Europe et 26% en Amérique du Nord. Au Pakistan le salaire est de 0.55 cents US$/heure, c’est le 3ème salaire plus bas du monde et les exportations représente 91%  du marché européen et nord-américain.  Les conditions de travail dans ces pays sont négligées, les employés sont beaucoup moins protégés qu’en Europe. Ils sont surexploités et les accidents industriels sont fréquents, entre 2009 et 2013, 579 travailleurs sont morts au Bengladesh à causes d’incendies d’usines. 

Parlons maintenant de la teinte des vêtements, elle nécessite des substances toxiques qui servent à colorer les vêtements, à fixer les couleurs etc… Ces produits sont très dangereux pour les ouvriers qui les respirent à longueur de journée. Il existe une technique particulièrement dangereuse pour eux : la technique du sablage, elle permet au tissu d’avoir un effet délavé, les ouvriers projettent du sable à haute pression sur les vêtements dans des petites cabines sans aération. Ce sable contient 80% de silice, une exposition sur long le terme avec la silice peut provoquer des maladies pulmonaires comme la silicose, celle-ci est incurable.  Ils sont aussi dangereux pour nous qui portons les habits mais aussi pour l’écosystème aquatique qui récupère les eaux usées et mal traitées sortant des usines. 20% de la pollution des eaux dans le monde est due à la teinture et aux traitements des textiles.

Le transport de ces articles se fait par avions car c’est le moyen de transport le plus rapide mais il émet énormément de gaz à effet de serre.

Une fois acheté le vêtement est utilisé et lavé de nombreuses fois. En France 12% de l’eau consommée chaque année dans les foyers vient de la machine à laver, ça représente plus de 14 000 litres d’eau par an c’est-à-dire ce que l’on boit en 12 ans.

Mais le plus gros problème réside dans tout ce que libère le lavage, toutes les microparticules finissent dans les océans car elles sont trop petites pour être filtrées par les stations d’épuration. C’est la principale source de pollution des océans devant les sacs plastiques.

Comme tous domaines touchés par la surconsommation, le gaspillage est présent.  Dans le monde, chaque année le gaspillage d’habits est équivalent à une perte de 460 milliards de dollars. Pour ce qui est de l’Europe c’est, chaque année, 4 millions de tonnes de vêtements dont on se débarrasse, 80% sont jetés à la poubelle des ordures ménagères et finissent par être incinérées ou enterrées. Il y a donc seulement 10 à 12% des vêtements qui sont revendu en seconde main. On peut observer ce gaspillage à la capital du Ghana, Accra. Elle abrite un quartier qui fait partie des plus pollués du monde, il est aussi appelé « la poubelle de l’Occident », c’est le quartier d’Old Fadama. Là-bas se dressent des montagnes de vêtements allant jusqu’à 20 mètres de haut. Ces habits viennent principalement de Chine, d’Europe et des Etats-Unis, ils ont été déposés par les consommateurs dans des bennes destinées au recyclage mais ont en réalité étaient vendu principalement en Afrique dont au Ghana qui est un des premier importateur africain de vêtements d’occasions. Il voit chaque année 800 millions d’articles de seconde main et 160 tonnes de déchets textiles (les invendus) par jour. C’est un désastre écologique.

Pour Bach_Focus Ghana du mercredi 19 janvier

 

Sources : ADEME, Qu'est-ce qu'on fait ? - La Mode sans dessus-dessous [En ligne].- 2018/06.- Disponible sur "https://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-mode-qqf/" (page consultée le 19/03/2023).

Franceinfo. - Au Ghana, poubelle de l'Occident, les déchets textiles forment une montagne, et une marée d'habits pollue les côtes [En ligne].- 06/10/2022 16:41 [Mis à jour le 06/10/2022 16:41].- Disponible sur "https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/environnement-africain/video-au-ghana-poubelle-de-l-occident-les-dechets-textiles-forment-une-montagne-et-une-maree-d-habits-pollue-les-cotes_5397109.html"  (page consultée le 19/03/2023).

Oxfam.- L'impact de la mode : drame social, sanitaire et environnemental. [En ligne].-  24/09/2020.- Disponible sur "https://www.oxfamfrance.org/agir-oxfam/impact-de-la-mode-consequences-sociales-environnementales/" (page consultée le 19/03/2023).

Focus C8.-L'envers du décor de l'industrie de la mode.- 5 octobre 2016.- vidéo,46min43.

Tout compte fait.- Mode : la face cachée des petits prix .- 12 février 2018.-vidéo, 51min20.

 

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La surconsommation, le fruit de notre tentation
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